Crimson boring.
4.0 A ce jour j’ai donc vu huit films de Guillermo del Toro. C’est en checkant sa filmo sur Wikipedia que je m’en suis rendu compte, ce n’est pas bon signe. Et en effet, je n’aime rien de ce mec. Hormis L’échine du diable que je trouve raté mais intéressant, et Hellboy que je trouve simplement cool, je ne retiens pas grand-chose. Et Crimson Peak vient se loger dans le même panier que Le labyrinthe de Pan : Deux films beaux visuellement, aboutis formellement mais devant lesquels je n’éprouve rien, je ne suis jamais surpris, je m’ennuie terriblement. Crimson Peak c’est un peu le The Assassin gothique, en gros. C’est whaou (parfois) mais surtout boring. Mention spéciale aux 45 premières minutes, d’une paresse effarante. Et longues. Quand débarque Crimson Peak, ce grand manoir qui suinte de partout et s’enfonce dans une terre argileuse, le film éveille un peu la curiosité. Après, ça fait souvent Bava du pauvre, quand même. La fin, quoique prévisible et conventionnelle dans son déroulement, est bien torchée, tout en rouge argile et neige. Le rôle de méchante sied bien à Chastain. Wasikowska est toujours aussi soporifique, en revanche. Et globalement, j’ai déjà tout oublié.