2.1 La référence à Lynch clignote tellement partout qu’il est difficile de ne pas faire de comparatif. Et à ce petit jeu The Machinist est le grand perdant. Tout y est surligné, exagéré et gratuit à l’image de la transformation physique de Christian Bale qui a probablement dû perdre la moitié de lui-même pour camper ce personnage qui ne dort plus. Et puis le film est gris en permanence (le ciel aussi) et sale, et glauque de façon à ce qu’on entre en parfaite communion avec le personnage, schizo et insomniaque en plein cauchemar éveillé, sauf que références aidant on comprend bien vite qu’un twist final va nous révéler, façon coup de poing, la tragique noirceur qui le tourmente. Aucun intérêt. Vraiment passé un sale moment. Toutefois, un point de plus pour la double scène, glaçante, de la femme accourant vers son enfant, qui m’a beaucoup fait penser à un plan de La jetée. C’est maigre mais c’est déjà ça.
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