Les mistrals gerbant.
0.5 De vous à moi je ne pensais pas qu’il était possible de brasser autant de clichés dégueulasses dans un seul et même film. Pour te donner une idée, le film s’ouvre sur le morceau Sound of silence, avec un gamin dans un train, durant les secondes du générique. On apprendra deux minutes plus tard que le gamin en question est sourd. Voilà voilà. Et tout le film est comme ça. Les jeunes ont le nez rivé sur leurs tablettes et parlent en franglais. Les vieux regrettent leur époque Woodstock (Et ils ont forcément raison hein car les jeunes ne savent plus vivre). Et puis c’est Marseille et tout y passe : L’accent super exagéré, toute la palette d’expressions impossibles, la pétanque, le pastis, l’OM, PSG on t’encule. Tout. Une caricature de A à Z jusque dans le conflit de générations avec Jean Réno qui bougonne, les jeunes qui tchipent, mais à la fin tout le monde va se réconcilier et s’aimer, sauf le garçon qui sort avec l’adolescente, qui forcément la séduit aux cachetons d’extazy, donc c’est le méchant, mais Jean vient la sauver. C’est aussi grossier que La rafle. Aussi réac et dégueulasse que Rose Bosch dans ses interviews. Quand les vieux potes hippies reviennent voir leur vieil ami Jean Reno ils chantent Let the sunshine. A la fin on te balance un petit coup de Coldplay car il faut pleurer, « sinon tu rejoins Hitler en pensée » (sic). On y croise aussi Aufray et Drucker, on ne sait même pas ce qu’ils foutent là. Bref c’est une immonde merde, consternante, condescendante, insultante.
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