Hugo qui pleure.
2.5 Pas lu le livre de Victor Hugo, mais le pauvre, il doit se retourner dans sa tombe tant cette énième adaptation ressemble à un mix Jeunet/Burton auxquels on aurait ajouté du Gilliam/Boutonnat. Ça donne envie, hein ? Pas un plan qui ne soit pas lourd de sens, indigeste. Pas une séquence qui sortirait d’un lot commun. C’est laid de la première à la dernière scène. Les acteurs en font des tonnes, sans exception. Allez, je sauve in-extrémis la relation entre Gwynplaine et Dea car il y a un truc qu’elle dégage, lumineux et diaphane, qui me plait beaucoup, même si elle non plus n’y va pas avec le dos de la cuillère pour jouer l’aveugle. Décidemment, Jean-Pierre Améris (dont j’avais aimé Les émotifs anonymes et trouvé lourdingue Une famille à louer) dans son versant archi populaire, est un auteur difficile à identifier.
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