Publié 7 mars 2017
dans Charles Chaplin
Pirouettes et galipettes.
3.0 Qui me permet de constater que sauf à de rares exceptions (Charlot rentre tard) les premiers essais courts de Chaplin m’ennuient poliment là où ceux de Keaton me fascinent. Quand l’un fait ce chef d’œuvre qu’est Sherlock Jr., l’autre fait His New Job. Chacun leur vision du cinéma, ok, mais je préfère très nettement la dimension poétique de Keaton aux répétitions farcesques de Charlot, car franchement là, 30 minutes de portes dans la gueule, mesquinerie d’audition et grimaces impossibles, c’est un peu long.
Publié 7 mars 2017
dans Charles Chaplin
Le vagabond nonchalant.
4.0 Un parc, un couple, un pickpocket, une nourrice, le petit ami de la nourrice, un policier. Et Charlot au beau milieu, sans gêne, qui vole, qui se bagarre. Il s’agit du quatrième film de Chaplin pour les studios Essanay (pour lequel il en réalise une quinzaine) et le seul, avec Charlot à la plage, constitué que d’une seule bobine. Chaplin s’amuse beaucoup, enchaine les petits quiproquos, de voleurs volés, conflits croisés, drague lourdingue. Anecdotique mais attachant.
Publié 7 mars 2017
dans Charles Chaplin
Un grain de sable dans la mécanique.
4.5 C’est l’un des premiers courts de Charlot, mais comme il en pondait une quinzaine par an entre 1914 et 1917 ça ne veut pas dire grand-chose. Charlot à la plage se déroule donc sur une plage et s’appuie quasi uniquement sur un mono-gag avec un autre plagiste promeneur : Une affaire de chapeaux emmêlés qui déraille jusqu’à la baston, avant l’apparition d’une femme mariée. Pas grand-chose à signaler, c’est mignon sans plus.