Crème brûlée.
7.0 Crazy, stupid, love est à l’image de l’argument répété à ses conquêtes par Cal (Steve Carell) : « A perfect combination of sexy and cute ». J’aime beaucoup ce film. Je l’ai certes revu pour ne pas trop m’éloigner de mon nouveau couple de cinéma préféré (Merci La La Land) mais pas seulement : J’en gardais un souvenir fort agréable. Et c’est même mieux que ça. Autant Glenn Ficarra & John Requa m’avaient relativement indifféré avec I love you Philip Morris (avec Jim Carrey) dans lequel ils semblaient crier dans chaque plan « Nous sommes des auteurs » autant là ils s’amusent, plus humblement, des codes de la comédie romantique et du vaudeville et tout fonctionne, un peu miraculeusement. Le rythme est idéal, le scénario imprévisible. Et les acteurs (Carell, Moore, Gosling, Stone, Bacon, Tomei) sont étincelants. Et puis c’est (souvent très) drôle autant que c’est émouvant, et dans ce genre il faut que ça aille de paire, c’est la règle. La séquence où le vaudeville entre en collision est un concentré de génie comique à se pisser dessus, d’autant que le film nous avait minutieusement caché un élément essentiel qu’on pouvait voir venir (Le prénom/le surnom) mais qu’on n’avait pas vu venir, tant il y a d’autres choses à suivre. C’est aussi la générosité qui fait la réussite de ce genre de film, qui n’hésite pas à croiser les amours impossibles (un garçon est amoureux de sa baby-sitter, elle-même amoureuse du père du garçon), éclosion d’idylle et sujet de remariage. Le film fait le plein.
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