Publié 10 avril 2017
dans Mike Mitchell & Walt Dohrn
The sound of conformism.
1.5 Nullissime, assourdissant et laid. A ranger dans le même panier que l’affreux Angry birds. Ça pourrait grosso modo être au cinéma d’animation ce que Les anges de la télé réalité est à la télévision. Après l’enthousiasme et l’émotion véhiculés par le beau Storks, ça fait mal. Pour couronner le tout, petite anecdote doublage : Si les voies originales sont celles d’Anna Kendrick et Justin Timberlake, chez nous elles sont assurées par Louane et Matt Pokora. Dur.
Kiss the sky.
5.5 Autrefois, les cigognes livraient des bébés. Et puis elles se sont reconverties dans le transport de marchandises, beaucoup plus lucratif. Jusqu’à ce jour où suite à un enchaînement (mal)heureux la machine à bébés se remette en marche et produise à nouveau une petite fille. Il m’a fallu du temps pour y entrer. Et puis l’épisode des loups m’a fait mourir de rire. Et après ça j’étais dedans, Storks est un super produit Warner Bros, une vision moderne du mythe des cigognes, hyper bien rythmé, plutôt beau visuellement, drôle, humaniste, complexe aussi bien côté humain que cigognes, et qui se paie même le luxe d’être émouvant dans un final merveilleux. Rien d’étonnant à retrouver Nicholas Stoller (Sans Sarah rien ne va, Cinq ans de réflexion) à la réalisation, finalement tant j’ai repensé à l’ouverture d’esprit qu’on pouvait déjà trouvé dans Sausage party, écrit aussi par des rejetons d’Apatow : Ode aux couples et familles de tout genre.