La petite défaite.
2.5 Malgré la relative sympathie que j’ai pour le duo du Palmashow – Très relative hein, je n’aime vraiment que leur sketch des Petites victoires – j’ai trouvé ce premier film complètement raté, rarement drôle car il use de situations entrevues mille fois ailleurs, mal construit sans doute parce qu’il fonctionne en pastilles, comme leurs sketchs et que sur la distance c’est épuisant, d’autant que la mise en scène est assez indigente, les décors pas super inspirés. Je suis allé au bout car j’aime bien Ludig et Marsais et que leur duo peut m’évoquer vite fait ceux des comédies de Veber, saupoudrés des Nuls, mais le problème ce sont tous ces personnages secondaires, généralement joués par des acteurs connus, soient habituellement secondaires (Farcy, Pinon, Hosmalin, Marié, Salles) soient de guests là pour faire une apparition de pote (Le mec de Bref, celui de Kaamelott, ainsi que d’autres humoristes) qui sont absolument sans intérêt. Quand je repense à Mission Cléopâtre, et ce bien que j’ai toujours trouvé le film un peu bancal, génial avec Chabat, Dieudonné et Darmon, très nunuche avec Clavier et Depardieu, je me dis qu’on tenait là une comédie qui se donnait les moyens de ses ambitions, qui tentait infiniment plus de choses et qui trouvait souvent la réplique qu’il fallait quand il fallait, ce qui n’est jamais le cas ici, puisque chaque vanne tombe à plat. De ce marasme global, je sauve Nicolas Maury, toujours parfait et les quelques fausses pubs en Noir et Blanc disséminés ci et là. Mais j’ai dû esquisser quatre rictus, grand max, c’est un peu léger. C’est plus La septième compagnie que La grande vadrouille, quoi. Une petite défaite, donc.
0 commentaire à “La folle histoire de Max et Léon – Jonathan Barré – 2016”