7.5 Je relance souvent des cycles Fassbinder. Un bonheur, je ne m’en lasse pas. Je croyais que celui-ci serait mineur (en bonus du dvd de Martha) quand on pense d’ailleurs que de nombreux Fassbinder sont des téléfilms au départ (Oui, comme La maison des bois, de Pialat) Or pas du tout : c’est un grand film sur la folie. Un pur Fassbinder. Simple, concis, un beau geste de metteur en scène une fois encore. Et puis je l’ai découvert un soir d’orages, ça lui offrait une atmosphère encore plus tétanisante.
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Archives pour 20 juin, 2017
Peur de la peur (Angst vor der Angst) – Rainer Werner Fassbinder – 1975
Publié 20 juin 2017 dans Rainer Werner Fassbinder 0 CommentairesEffi Briest (Fontane Effi Briest) – Rainer Werner Fassbinder – 1975
Publié 20 juin 2017 dans Rainer Werner Fassbinder 0 Commentaires5.0 Vraiment pas facile. Il n’y a pour ainsi dire aucun rythme, on varie la parole entre les personnages et une voix off en permanence, des cartons d’ellipses toutes les cinq minutes, et ça dure 2h15. Pas le plus stimulant des films de Fassbinder même si ici encore il y a le temps de quelques séquences des fulgurances sensationnelles, des plans à tomber. Et Hanna Shygulla, bon dieu…
Les dieux de la peste (Götter der Pest) – Rainer Werner Fassbinder – 1970
Publié 20 juin 2017 dans Rainer Werner Fassbinder 0 Commentaires5.5 C’est en me confrontant à ses « petits films » que je me rends compte combien Fassbinder m’est cher. Il y a ici des tas de choses embarrassantes pour lesquelles j’ai une infinie tendresse car je décèle ci et là quelques fulgurances mais surtout l’impression de voir la gestation d’un cinéma puissant.
Le petit chaos (Das kleine Chaos) – Rainer Werner Fassbinder – 1967
Publié 20 juin 2017 dans Rainer Werner Fassbinder 0 Commentaires4.0 Court métrage de Fassbinder sans grand intérêt où il quémande de la thune à des gens, avec ses potes, sans succès, avant de décider de la menacer avec une arme car dit-il, en parlant du cinéma Hollywoodien : « Je rêve d’un polar qui se finirait bien! » Ils volent une femme et finit par demander à ses collègues ce qu’ils vont faire avec l’argent. L’une répond qu’elle va s’acheter une robe. L’autre répond qu’il va acheter une peluche pour son fils. Et Fassbinder dit qu’il va se faire un ciné. Dispensable.