Fermé aux anti-Bear.
4.0 La séquence d’ouverture annonce tout le film mais de manière à moitié mensongère. On est en effet happé par la frénésie des répétitions d’une représentation théâtrale dans un croisement de personnages / métier offrant un ensemble aussi éreintant qu’informe. C’est tout le programme que le film choisit de garder à l’échelle de Paris ensuite, puisque le chef de troupe, rêveur peu scrupuleux, s’engage à trouver le singe manquant (commandé par un metteur en scène japonais bien récalcitrant) et va écumer les lieux pour y parvenir. Idée qui rendait sceptique, surtout je craignais qu’on ait tout vu dans la bande-annonce. Et c’est un peu ça, la faute à une trop forte présence d’Edouard Bear (à ce stade on peut même parler de one man show) et une quasi absence de la vie parisienne (Le film multiplie les lieux mais on ne les voit pas, on ne voit qu’Edouard Bear) contrairement à ce qu’il offrait initialement de son petit théâtre, dont il nous faisait visiter chaque loge ou couloir. Le film se pare d’ailleurs de quelque attribut séducteur : Le duo avec la stagiaire mordante ; un suis-moi je te fuis avec un dresseur ; Et surtout la visite d’un foyer dont Bear/Luigi semble être la providence. Après c’est Edouard Bear, et quand Edouard Baer fait du Edouard Bear et bien c’est pas Dany Boon, ça a beau être un peu nul autour, on s’amuse un peu malgré tout. Et puis le film dégage une certaine noirceur. Mais bon, c’est pas Go Go Tales.
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