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Archives pour 27 septembre, 2017

Hallogallo (Neu ! ; 1972)

21767959_10155108515772106_2332930022948774617_nHard drug.

     J’ouvre une nouvelle liste, celle de mes cent morceaux préférés. Enfin, on verra, ça pourra être plus, ou moins. Dès que je pense à un morceau que j’adore plus que les autres, je viens en parler un peu dans cet album. Commençons fort. Commençons par Hallogallo.

     Evidemment, le disque entier est énorme, déroutant, expérimental. Mais Hallogallo c’est l’ouverture idéale, un tube absolu et la définition même du krautrock (Le premier morceau qui me viendrait à l’esprit si d’aventure on me posait la question) bref, un météore. À écouter en boucle ou accompagné des cinq autres morceaux que forment le premier disque du groupe allemand. C’est un peu comme un peu plus tard Autobahn, de Kraftwerk, tout l’album démonte mais le titre phare est hors norme.

     Et puis j’aime aussi qu’il procède par frustration, en brisant sa progression au bout de dix minutes d’une rythmique qui commençait seulement à vraiment s’emballer, au moment où il perd son kraut pour s’afficher clairement rock, pour résumer. Ça le rend d’autant plus puissant, je trouve. Ce motorik de batteries en continu, ces guitares libres, ces cymbales qui débarquent, nom de dieu.

     Je l’ai réécouté en bagnole ce matin. Et bien c’est hyper dangereux, si tu tiens à ton permis de conduire. Il offre cette impression de voler, sans que tu l’aies senti venir. Une impression de confort et d’ultra confiance en soi, en ses gestes, initiatives – Sur la route je passais là où d’habitude je préfère laisser passer avant de passer, si tu vois ce que je veux dire – bref, comme dirait Bodhi : « It’s 100 percent pure adrenaline. Other guys snort for it, jab a vein for it. All you gotta do is jump. » Oui, je cite Point break, là. En l’occurrence, il suffit pas de sauter mais d’écouter Hallogallo. C’était juste pour dire que c’est un peu le Heroin du krautrock, quoi.

     Bon allez, je viendrai agrémenter cette liste à mesure que l’envie me prendra. Quoiqu’il en soit, Hallogallo c’est Hallogallo. Ça pourrait largement prétendre au top ten des plus beaux morceaux ever, de mon côté.

En écoute ici :

https://www.youtube.com/watch?v=zndpi8tNZyQ

Wind River – Taylor Sheridan – 2017

06. Wind River - Taylor Sheridan - 2017Frozen detectives.

   5.0   On sent que Sheridan (Qui a surtout été remarqué pour avoir écrit Comancheria et Sicario) s’est dit qu’une réalisation sobre, efficace qui privilégie les grands espaces enneigés suffirait (avec les deux stars au milieu) pour révolutionner le petit polar à la sauce « réalité des réserves indiennes d’Amérique » mais l’intrigue et son déroulement sont quand même très poussifs et molassons. Reste que oui c’est déjà beau de tourner dans cet univers amérindien, le climat glacial et ce décor enneigé, très cinégénique alors qu’on le croise peu dans ce genre de film. Un comble de voir qu’un scénariste aussi installé ait fait un film aussi maîtrisé dans sa gestion de l’espace qu’il est à ce point faible dans l’écriture – C’est pas True detective, quoi. Le deuil du héros auquel on affecte une jeune fliquette de la ville, tout ça respire le déjà-vu. La fusillade sort du chapeau, le flash-back est bien amené mais ne sert pas à grand-chose, la résolution de l’enquête paresseuse. Et puis j’ai toujours un peu de mal avec l’auto justice finale, qu’on nous demande d’accepter sous prétexte que notre héros a jadis beaucoup souffert et que le méchant est un violeur dégueulasse. Ça me rappelle trop ces thrillers qu’on faisait à la pelle dans les années 90 ou plus récemment Trois enterrements, de Tommy Lee Jones. A part ça, le duo Olsen/Renner fonctionne bien : Elle illumine tout le film et lui est comme toujours, impeccable. Et il y a le sheriff campé par Graham Greene (dont il a fallu que je cherche sur Wiki pour citer le nom) qui jouait Joe Lambert dans Une journée en enfer. Il m’a fallu un peu de temps pour m’en souvenir malgré tout, tant le mec a pris cher. Bref, C’est pas mal, soigné mais ça manque un peu de chair. Frozen river, qui ne partage pas uniquement la similitude des titres puisque lui aussi ancré en terre mohawk, était, dans mes souvenirs, nettement plus audacieux et moins prévisible.


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silencio


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