Avance rapide.
7.5 Nombreux sont ceux qui regrettent l’esprit des premières saisons, quand la série était plus subtile, avare en rebondissements mais plus incisive quand elle les utilisait, prenait en compte les distances géographiques, jonglait avec les faux-semblants et parties de cache-cache dans un échiquier géant parfaitement agencé, auxquels s’adonnaient chacun des personnages, toujours magistralement incarnés. Je comprends. C’est vrai que la saison 7 va à l’essentiel et vire au grand n’importe quoi dans la gestion de ses ellipses et des déplacements des personnages. Mais elle fille vers son dénouement et ma foi, j’aime cet étrange virage, plus mainstream, plus axé sur le divertissement pur, qui lui, reste de facture excellente. Tout est donc super prévisible, tout va donc dix fois trois vite (On a oublié que Daenerys avait mis cinq saisons à débarquer à Westeros, Tyrion plusieurs épisodes à voyager en barque vers Meereen avec Jorah, on a quitté cette atmosphère si particulière qui émanait par exemple de la longue captivité de Jaime et Brienne…), élément sur lequel je ne vais pas cracher, personnellement, puisque j’étais le premier à trouver le show un brin complaisant dans la lenteur de sa mécanique, malgré la jubilation qu’on pouvait souvent y trouver. Bref, je me suis régalé.