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Archives pour 16 octobre, 2017

Un linceul n’a pas de poches – Jean-Pierre Mocky – 1974

34. Un linceul n'a pas de poches - Jean-Pierre Mocky - 1974Le gars gênant.

   5.0   Comme à son habitude, Mocky ne s’embarrasse pas d’effets de séduction, son film est cheap, mal fagoté, le montage est parfois très étrange, l’interprétation est souvent à côté de la plaque (Mocky le premier, qui incarne un journaliste seul contre tous reconverti en chevalier blanc prêt à dénoncer toutes les casseroles politiques de sa région, des simples pots-de-vin aux soupçons de pédophilie) pourtant Un linceul n’a pas de poches est aussi visuellement réussi qu’il est foncièrement passionnant – Certes c’est l’adaptation d’un bouquin qu’on imagine pléthorique dans la description des magouilles, mais si l’écriture ne vient probablement pas de Mocky il en retranscrit bien la richesse et jongle admirablement avec l’ahurissante kyrielle de personnages (Et une quantité d’acteurs qui n’hésitaient pas à se mouiller dans des projets louches façon La Traque, c’est bluffant : Serrault, Carmet, Lonsdale, Marielle, Constantin, Galabru…) dont il dispose et qu’on arrive aisément à cibler et différencier. C’est un peu comme si le Sex shop, de Berri avait croisé le Coup de tête, d’Annaud. Mais en moins bien tant il y a des trucs vraiment gênants. D’abord car les rôles féminins sont TOUS honteux, sans exception. Ensuite car le pamphlet, aussi percutant soit-il, manque clairement de subtilité. Après ça reste du Mocky, on reconnait bien sa patte, il y a des trucs ridicules à se pisser dessus (Des répliques qu’on n’entendrait même pas chez Arcadi) et des trucs vraiment navrants (On flirte parfois avec le vulgaire film érotique et la présence de la belle Sylvia Kristel n’y est pas étrangère). Et bien que ça ne m’intéresse pas trop, on pourra toujours y voir une mise en abyme de Mocky cinéaste dans ce personnage qui trouble tout le système. Mais le gros bémol c’est que c’est franchement beaucoup trop long (2h05) pour du Mocky.

L’assassin habite au 21 – Henri-Georges Clouzot – 1942

33. L'assassin habite au 21 - Henri-Georges Clouzot - 1942 Sale air de labeur. 

   4.0   Et un Clouzot de plus qui me laisse à quai. Décidemment, j’ai du mal avec la première partie de sa filmographie. Comme pour Le Corbeau ou Quai des orfèvres, je n’arrive pas à voir autre chose qu’un « scénario filmé » dans lequel chaque acteur tient à sa petite partition qu’il incarne ou déblatère jusqu’à la caricature. Que de bavardages, purée. Je commence à trouver ça dingue que ce type ait pondu, d’un coup, sans prévenir, Les diaboliques et Le salaire de la peur. Je sauve le final, in-extremis, puisque je ne l’ai pas vu venir ce qui veut donc dire que Clouzot a bien ménagé ses effets et son mystère, reste que l’ambiance Agatha Christie c’est pas trop mon truc, de manière générale.


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