Abomination.
2.0 Tandis qu’il était haut dans ma watchlist de films dont j’étais certain qu’ils feraient parti de mes films de chevet, Possession fut l’une de mes plus grandes douches froides. C’était mon premier Zulawski, ça remonte à plusieurs années et donc je n’ai jamais persévéré dans sa filmo. Ça m’avait suffit.
Il y a bien L’important c’est d’aimer qui me fait de l’œil. On verra. Et il y avait Cosmos. Son dernier film avant de mourir. J’ai tenté. Et c’est HORRIBLE.
Cosmos c’est un peu comme si Resnais et Rivette avaient craqué leur slip en même temps, étaient devenu de vieux gâteux persuadé qu’en faisant communiquer leur folie respective ça donnerait un truc hyper moderne. Resnais on imagine ce que ça peut donner au vue de sa fin de carrière foireuse, et bien imagine ça puissance dix : Emphatique, théâtral, bourgeois, sur-citationnel, indigeste. Il y a bien quelques dispositions plastiques qui titillent, la force de la forêt, d’un jardin, de l’océan qu’on peut ressentir au détour de certains plans. Mais ils sont noyés sous un tel flot de bavardages forcés et d’incongruités cacophoniques qu’on ne les apprécie pas.
C’est Théorème qui rencontre Raoul Ruiz et le vaudeville de bas étage. J’imagine qu’on peut trouver ça génial, mais pour moi c’est l’enfer. Heureusement que j’y ai fait la découverte de la belle Victoria Guerra sans quoi j’aurais pas tenu jusqu’au bout.