Boring therapy.
2.5 Le précédent Ruben Ostlund fut une bonne claque et je pourrais le (re)revoir aujourd’hui je suis persuadé que ça serait pareil. J’allais donc, forcément, découvrir The Square la fleur au fusil. J’avais adoré Snow Therapy au moins autant que j’ai détesté The Square, je crois. C’est une grosse merde prétentieuse, film concept interminable, persuadé d’être le garant de la modernité, le cinéma du futur, traversé par des séquences toutes plus nulles les unes que les autres, habité par des personnages absolument antipathiques. On dirait un film de Yorgos Lanthimos. Pire palme depuis Michael Moore. 9 fois sur 10 je ne comprends pas la scène choc qu’on m’offre à voir. Dans Toni Erdmann, la seule scène (vraiment) ratée c’était celle des petits fours. The Square c’est la scène des petits fours sur 2h30. Les lettres, la Tourette, la capote, l’homme singe, le petit garçon sont parmi ces trucs que je n’arrive pas à relier. Je m’y fais chier, déjà et surtout je me demande chaque fois ce que ça vient faire là. Sans parler de l’acteur / personnage principal qui est le plus insignifiant croisé depuis Colin Farrell dans Les Proies, de Sofia Coppola. Voilà, alors y a sans doute une explication, peut-être plein de choses passionnantes à analyser et pour lesquelles je suis passé au travers, mais moi si je ne vibre pas au cinéma, sinon d’ennui, ne serait-ce qu’un peu, il m’est difficile d’y trouver un semblant de soupçon d’intérêt. Beau prétendant pour la douche froide de l’année.