« that’s why we get high »
Ma période Nas remonte à mon adolescence. Pas sûr que c’était une « période » d’ailleurs, je me souviens d’avoir écouté en boucle The Message et Affirmative action les deux morceaux plus mélodieux que les autres, qui devaient squatter une cassette, entre Prodigy et Daft Punk (Pour pas dire Shaggy et MC Solaar, désolé) à une époque où je ne jurais que par Skyrock et les singles. En fait j’ai découvert l’album Illmatic bien plus tard. Un jour de septembre 2009 je vois Fish Tank au cinéma. Dans l’une des dernières scènes du film retentit Life’s a bitch, de Nas, morceau sur lequel mère et filles se mettent à danser, alors qu’elles viennent de se pourrir la tronche une heure et demie durant. Aujourd’hui encore (Je suis toujours aussi fan de ce film) je ne peux m’empêcher d’éclater devant cette séquence. Bref, dès lors, j’ai recroisé Nas, acheté Illmatic, album absolument parfait. Nettement meilleur qu’It was written, sur lequel se trouvent pourtant les chansons que j’aimais, ado. Et Life’s a bitch, s’il est sans doute loin d’être le morceau le plus fulgurant (Suffit d’évoquer N.Y. State of mind) aura toujours ma préférence. Parce que Fish Tank, forcément, mais pas seulement : J’aime son rythme jazzy, le couplet de Nas qui répond à celui d’AZ, et j’aime surtout l’arrivée tardive et discrète du cornet à pistons, joué par Olu Dara, le père de Nas. Je ne m’en lasse pas de l’épure de ce morceau.
En écoute ici :
https://www.youtube.com/watch?v=HEwSfbE9IXc
La séquence de Fish Tank dont je parle :
https://www.youtube.com/watch?v=s5BBd-4E_rQ