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Archives pour 25 décembre, 2017

Jumanji – Joe Johnston – 1996

19. Jumanji - Joe Johnston - 1996« Dans la jungle tu attendras, un cinq ou un huit te délivrera »

   7.0   Ravi d’avoir revu ce « film pour enfants » auquel j’étais très attaché étant gamin. Le film étant sorti en 1996, j’imagine que ça s’est joué sur un laps de temps très court en ce qui me concerne vu que je ne me vois pas découvrir ça après mes douze ans, pendant ma découverte de Scream, si tu vois ce que je veux dire. Si je l’aime toujours c’est cela dit probablement pour ça : Je n’étais pas si petit contrairement à mon amour pour Hook, qui s’est évaporé brutalement quand je l’avais revu il y a quelques années.

     Toujours est-il que Joe Johnston, le réalisateur de Chérie j’ai rétréci les gosses, est à la barre de ce film d’aventures destinés aux gosses et trouve encore le moyen d’insuffler une dynamique forte, de créer un univers riche, très identifiable, avec quelques belles idées dans la transformation des intérieurs, notamment – Cloisons recouvertes de lianes faisant résonner la maison comme une jungle, planchers flottants, déluge craché du plafond. Il faudra juste pas être trop regardant sur les diverses apparitions d’animaux tant les effets visuels ont pris un sacré coup de ringardise, je pense surtout aux singes et aux rhinocéros, en image de synthèse bien dégueulasse.

     Le récit, lui, s’articule sous forme de boucle, autour d’une comédie romantique perturbée par la temporalité – Quand le romantisme de Chérie j’ai rétréci les gosses (La grande sœur Szalinski et le grand frère Thompson) était lui activé par le changement de décor. Après la découverte du jeu, il faudra à Sarah (terrifiée par des chauve-souris) et Alan (littéralement dévoré par le jeu) attendre 26 ans pour que deux autres enfants (dont Kirsten Dunst, toute jeune) les délivrent de leur solitude respective et fasse éclater cette histoire d’amour suspendue (façon comédie de reflirtage en guise de remariage) au milieu d’une somme d’embûches qui pourraient être le reflet d’une vie entière de galère.

     Si le film est relativement bien huilé pour plaire aux enfants et suffisamment inventif pour séduire les grands, il y a au moins une idée farfelue qui le traverse (Et ça pour le coup je n’en avais aucun souvenir) : Faire jouer le rôle du père (d’Alan dans le passé) et du méchant chasseur (dans le présent, celui de Judy et Peter) par le même acteur, à savoir Jonathan Hyde (aka Ismay dans Titanic). Je pense qu’il y a quelque chose à analyser sur la peur du père et le transfert des névroses. Lors de sa première apparition, le chasseur tient d’ailleurs des mots similaires à celui de son père jadis (En VF : « Tôt ou tard il faut affronter son adversaire ») qui le poussait à faire face à la bande de garçons qui le persécutait. Alan quittait (Il est avalé par le jeu le même jour) le monde sur une pression morale exercée par son père, il le retrouve sur une pression physique (le chasseur veut le tuer) exercée par un sosie de son père.

     Au delà de ça, c’est un film mignon comme tout, très dynamique, un peu nunuche, parfois très drôle (Il faut dire que les présences de Robin Williams et Bonnie Hunt redonnent du peps) bref on ne s’ennuie pas. Ajoutez à cela quelques références pour le geek-cinéphile, avec deux évidents clin d’œil à Jurassic Park (Le regard de la tante, sortant lentement de sa voiture, choquée par le troupeau ; celui de Judy observant le lion, tétanisée, comme Lex observait le Tyrannosaure) et un autre à Jaws (L’affrontement avec le crocodile). Reste à savoir ce que la suite, sortie au cours de ce mois de décembre, avec entre autre Dwayne Johnson et Jack Black, nous réserve.


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