Jacques et les 40 Fernandel.
3.5 Il y a du soin dans la gestion du rythme et des plans. Becker reste un admirable cinéaste de l’espace. Il tente régulièrement des plans relativement longs, très composés, ne laissant pas contaminer sa mise en scène par l’hystérie de son acteur principal. Mais ça reste affreusement lourd. Les gags sont éculés, l’interprétation générale frise le ridicule. Il fallait bien qu’il mange, j’imagine. Et la farce n’est pas ce qui lui sied le mieux, alors avec Fernandel en figure de proue ça donne quelque chose d’un peu ringard au mieux, de carrément indigeste au pire, même en tant que simple divertissement familial.