De l’influence de la marmelade sur l’ambiance carcérale.
6.0 Comme convenu depuis le rattrapage télé du premier volet, nous sommes allés, mon fils et moi, découvrir la suite des aventures du petit ours londonien, en duffle-coat et chapeau rouge, amoureux de marmelade, au cinéma. Un plaisir de chaque instant. De voir mon fiston rire de bon cœur à de nombreuses reprises, d’une part. De constater que le film se place dans la continuité du premier, toujours aussi généreux, rythmé, avec plein de trouvailles visuelles et la classe so british. Hugh Grant y joue d’ailleurs le super méchant (C’était Nicole Kidman dans le premier) et on sent qu’il y prend autant de plaisir que nous. Il y a aussi un rôle de taulard-cuistot récalcitrant, mais finalement plus nounours que récalcitrant, campé avec malice par le trop rare (dans des bons films) Brendan Gleeson. Il y a aussi une séquence désopilante dans un salon de coiffure. Une course-poursuite (façon Tintin) à bord d’un train, très réussie, efficace. Une évasion de prison qui m’a rappelé la minutie (dans la gestuelle et le découpage) de Fantastic Mr Fox – De toute façon j’ai souvent pensé à Wes Anderson. Bref, un super moment.