L’emmerdeuse.
4.0 Moins nul que les films habituels d’Eric Lavaine. Peut-être même son meilleur depuis Incognito, mais ça ne veut pas dire grand-chose, ça reste un peu nul quand même. Mais c’est pas plus mauvais qu’un Bridget Jones, par exemple. Et puis je suis plutôt client de ce genre de concept « personnage incapable de faire des choix » (qui peut lointainement répondre au « personnage dépressif / maladroit / qui n’a pas de chance » dans les films de Veber) ce même si c’est évidemment cousu de fil blanc mais y a des instants qui m’ont fait sourire. Il y a clairement deux parties et suivant l’humeur je pense qu’on peut y trouver son compte dans les deux. La seconde, calibrée rom’com est vraiment balisée c’est tout. Mais on peut y voir Jamie Bamber aka Lee Adama dans Battlestar Gallactica. J’aime bien ces crossovers improbables dans les castings. Même si voir Lamy hésiter entre lui et Arnaud Ducret décrédibilise l’ensemble, c’est vrai. Mais voir Jamie Bamber tomber amoureux d’Alexandra Lamy ne tient pas la route non plus, ceci dit. Il y a aussi Sabrina Ouazani (qui était génialement insupportable dans L’esquive, souviens-toi et qu’on voit absolument partout maintenant et pas dans des trucs fameux) et elle est vachement jolie, voire irrésistible. Elle a ce petit côté Leila Bekhti vulgaire qui me plait beaucoup. L’apparition de Frank Dubosc en prêtre écossais est sympa. Et instant coming out : J’aime beaucoup Jérôme Commandeur (qui devrait parait-il jouer René dans le biopic de Lemercier sur Céline Dion : J’adore déjà) et son chat, dedans. Pas taper.
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