Jeune branleur.
2.0 Les adjectifs ne manquent pas : Moche, effréné, boursouflé, vulgaire, épileptique, jaune, hystérique, insupportable. Assez représentatif de l’idée que je me faisais d’un film de Nicolas Bedos, qui parvient à faire aussi nul que le Vicky de sa petite sœur. Et puis c’est vide, racoleur, faussement subversif et ça croit réinventer une manière de raconter, mais tout y est vieux, bourgeois. Façon 99F. D’ailleurs on pense beaucoup au film de Kounen. Ainsi qu’à Beigbeder (Et sa daube L’idéal) voire par instants à Jeunet. Moins l’émotion et « la beauté dans la laideur » qu’on peut parfois trouver chez ce dernier. Et puis ça dure deux heures cette plaisanterie. Ça me fait un peu mal au cul que le film soit nommé dans la catégorie meilleur premier film (aux côtés de Patients, Grave, Jeune femme, Petit Paysan, fallait bien un intrus de taille) au détriment d’Ava, mais bon.