Baliboring.
3.5 A moins d’être un amoureux de Barbara et/ou un amoureux de Balibar, difficile d’être sinon ému, au moins emporté dans ce dédale désincarné d’un auteur auto-proclamé, où le film dans le film, la fiction dans le réel, le réel dans la fiction, le personnage dans l’actrice, l’actrice dans le personnage ne cessent d’évoluer en couches superposées, offrant certes parfois de beaux instants de vertige et de mélancolie mais le plus souvent un ennui terrible. Jamais été fan d’Amalric réalisateur de toute façon, mais je me raccrochais à plein de choses dans Tournée et surtout dans La chambre bleue. Là je vois le geste théorique, la passion des jeux de miroirs, un besoin de filmer son ex, mais ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.