Un bébé poussin pour Noel.
5.5 On retrouve sensiblement le même ton et le même trait que pour Ernest et Célestine. Contrairement à ce dernier, Benjamin Renner adapte ici ses propres planches. L’autre grand changement c’est l’aspect « contes » puisque ce sont trois petites histoires, plutôt indépendantes, qui sont contées ici. Le grand méchant Renard, l’épisode central, dans lequel un renard vole des œufs dans une ferme car il rêve de faire régner la terreur comme le loup, mais finit par s’attacher aux poussins comme s’ils étaient ses enfants, est accompagné par deux autres : Une histoire de bébé abandonné par une cigogne blessée, mais in fine plus dépressive que blessée, que nos héros (Un cochon, un lapin, un canard) vont tenter d’accompagner, non sans péripéties, à son domicile ; Et une affaire de vrai/faux père noël, entre la ferme et la fourrière, dans un épisode final beaucoup plus dispensable. La belle idée du film, qui fait qu’il tient bien sur le registre du long métrage, contrairement au film Ernest et Célestine en Hiver, sorti aussi l’an dernier et constitué de quatre épisodes vraiment indépendants, c’est le choix de transitions durant lesquelles le renard se retrouve sur une scène de théâtre face au public, s’adressant à nous, donc, afin de présenter les différentes pièces que ses amis et lui vont interpréter. Ce n’est pas grand-chose mais ça permet de créer une mise en abyme toute simple, pour les enfants.
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