Longest hour.
2.0 D’ores et déjà le film naphtaline de l’année. Encore plus chiant que La taupe d’Alfredson. Et exagérément jaunâtre avec ce sempiternel halo dans la pénombre qu’on n’avait pas vu aussi marqué depuis le Lincoln de Spielberg. Et puis complètement en désaccord formel avec ce qu’il raconte, tant il est académique au possible (champ / contrechamp en rafale, musique illustrative omniprésente, séquences jamais trop étirées mais qui se ressemblent toutes) tandis que Churchill, lui, durant l’Opération Dynamo fut tout sauf académique. Verneuil et récemment Nolan avaient offert leurs versions, sur le sable. Wright prend l’option de leur hors-champ soit tout ce qui s’est joué souterrainement, politiquement autour de Dunkerque. Super sur le papier, mais faut se rendre à l’évidence, Les heures sombres est aussi mauvais et ridicule que le gros Gary Oldman grimé comme c’est pas permis et au jeu pesant quinze tonnes calibré pour les Oscar.
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