Publié 11 mars 2018
dans Charles Chaplin
Bohemian rhapsody.
4.5 Charlot campe le rôle d’un officier chargé avec d’autres de contrôler les entrées de marchandises dans un village. Un groupe de contrebandiers envoient la jeune gitane, Carmen, le séduire afin d’y faire passer leur marchandise de contrebandes. L’occasion pour Chaplin de s’en donner à cœur joie dans une taverne, ambiance bagarre générale au fleuret. C’est plutôt rigolo mais ça ne va guère plus loin. Mais le film va s’en aller sur une pirouette inattendue : la feinte d’un final tragique (Pour faire croire au respect de la nouvelle de Mérimée) où les amants (qu’on a pourtant cru voir mourir) se réveillent en riant et en regardant la caméra, montrant que le couteau était faux. On est en 1915, Chaplin reste fidèle à sa dimension burlesque.
Publié 11 mars 2018
dans Charles Chaplin
Vivement dimanche.
6.0 Très chouette court de Charlot, sur deux bobines celui-ci alors qu’il a plutôt tendance à étirer sur trois en 1919. Ça doit être une question de rythme car il faut la tenir, cette effervescence, sur vingt minutes. Il y est question d’une journée dominicale, pour un couple et leurs deux enfants. Voiture qui ne démarre pas, bateau qui tangue, carrefour de circulation chaotique, sont les trois situations que Charlot va triturer à l’extrême dans un terrain de jeu qu’il maîtrise plus que nul autre, afin de ressortir des gags réjouissants (la chaise longue, notamment) sur un rythme endiablé. Et le tout en très peu de cartons et très peu de plans, c’est sans doute ce qui m’a le plus impressionné.