Voir c’est croire.
6.0 Un Avengers pour les enfants. Dans lequel on remplace la team Captain America, Hulk, Iron Man, Thor & Cie par Le père-noël, le lapin de Pâques, la fée des dents, le marchand de sables et Jack Frost. Soit. Et le pire c’est que ça fonctionne. Nettement mieux que le film (pas pour les enfants mais plus débile) suscité. Plastiquement c’est beau, déjà, soigné, jamais dans la surenchère. Et t’as des fulgurances qui font du bien, dans ses ruptures de rythme, ses couleurs, la richesse de ses personnages, son humour, l’alchimie entre la réalité et le monde des rêves. Les petits personnages du monde réel sont tout aussi passionnants et évoquent moins les Marvel que la mécanique Amblin : La fin est clairement un clin d’œil à E.T.L’extraterrestre, mais sans le citer outrageusement. La réussite du programme tient surtout à son propos : Les super-héros vont aussi sauver le monde à leur manière, en affrontant la Némésis de Jack Frost (Deux personnages qui rêvent qu’on les voie) qui est aussi celle du Marchand de sables, dans la mesure où l’un s’occupe des rêves, l’autre des cauchemars. Il s’agit ni plus ni moins de faire en sorte que les enfants continuent de rêver, de croire. D’un point de vue théorique c’est déjà génial (le cinéma c’est la vie) mais Les cinq légendes s’apprécie surtout pleinement au premier degré. Bonne surprise.