Margaux se dédouble.
4.5 Margaux fait par hasard la rencontre de Margaux, de vingt ans son aînée, elles apprennent à se connaître puis à profiter de leur étrange privilège : elles sont la même personne.
Un moment, Margaux (Agathe Bonitzer) parle avec sa meilleure amie et ça donne ceci :
« Cette fille c’est moi. C’est moi dans 20 ans. - Mais elle te ressemble trop pas. - Parfois t’es hyper terre à terre »Dialogue gentiment absurde qui révèle soit l’aveu de faiblesse du film, touchant du coup ; soit c’est l’hôpital qui se fou de la charité. Car on a rarement vu un film aussi terre à terre justement (malgré les lignes de dialogues parfois bizarres, les redondants tics de langage, ainsi que les deux/trois trous d’air qui ne débouchent malheureusement sur rien) alors qu’il a tout pour bousculer et s’ouvrir.
Là on a qu’un petit bout de comédie romantique un tout petit peu original, mais plus anecdotique qu’original. Franchement j’espérais vachement plus, la bande annonce promettait tout autre chose. Surtout quand un film s’ouvre sur une intimité entre amies et qu’on voit, scène suivante, l’enterrement de cette amie dans la vie de l’autre Margot (Sandrine Kiberlain) ça partait fort. Tant pis.
C’est pas mal malgré tout, pour la double rom’com absurde (la petite et la grande tombent amoureuses du même homme, sauf que la petite vit ce que la grande a déjà vécu) et pour les deux actrices.