Un film éteint.
3.0 Une suite sans intérêt qui compile les situations les plus attendues du genre via des mécanismes de suspense usés jusqu’à la moelle. Ce qui change c’est la dose de nouveaux personnages badass hyper en vogue que vont rencontrer notre petit groupe : Lili Taylor, Barry Pepper, Aidan Gillen, Giancarlo Esposito aka Gus dans Breaking Bad, Nathalie Emmanuel aka Missandei dans Game of thrones. Ça sert à rien mais c’est joli. Le premier volet était déjà pas terrible mais il était plus homogène. Au moins il y avait un lieu fort, fascinant et un dehors qu’on rêvait d’expérimenter autant que les personnages. Là c’est tout l’inverse on se fiche des personnages autant que de chacune de leurs traversées, tout est d’un ennui terrible – Vu en deux fois, perso, impossible de ne pas m’endormir devant ce genre de truc.
Ceci dit, dommage que la réalisation ne soit pas super inspirée (la moitié du temps ça tremble et on ne comprend rien) car il y a des moments qui sur le papier pouvaient titiller les poils à l’image de la scène de la tour penchée même si ça fait un peu trop penser à Cloverfield ou de celle de l’entrepôt même si c’est moins fort que World War Z. De toute façon ça emprunte beaucoup à droite à gauche vu qu’on peut aussi penser à The Descent, The Walking Dead ou Escape from NY. Ça manque clairement de personnalité. Et de labyrinthe. Certes, le labyrinthe est à l’échelle du monde dorénavant, c’est la fameuse terre brulée du titre. Mais le film est trop obnubilé par son objectif et pas suffisamment dispersé pour s’aventurer dans ce désert apocalyptique et nous y perdre comme dans un Mad Max.
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