Et Vadim… ne créa pas grand-chose.
4.0 Quand je pense Brigitte Bardot j’imagine instantanément Le mépris, de Godard ou La vérité, de Clouzot, deux films qui me sont cher et qu’elle irradie littéralement, en couleur autant qu’en noir et blanc. M’étonnerait en revanche qu’il me reste quoi que ce soit du film insignifiant de Roger Vadim (qu’on dit pionnier de la Nouvelle Vague, mouai…) si ce n’est peut-être la photo d’Armand Thirard (et nul doute que la copie restaurée, proposée par Arte, y joue énormément) qui restitue quelque chose d’inédit (surtout en 1956) du climat tropézien même si Vadim est lui plus occupé à filmer / mettre à nue sa gonzesse. Et puis c’est pas si sulfureux qu’on le dit, je trouve, cette réputation que le film traîne avec lui est bien mystérieuse. Et puis je préfère cent fois le rayonnement d’un Pierrot le fou, le bonheur procuré par Le sauvage de Rappeneau, pour rester dans le genre du film solaire si tant est qu’on puisse le réduire ainsi.
0 commentaire à “Et Dieu… créa la femme – Roger Vadim – 1956”