Le loup garou de Dante.
6.5 Fort de son galop d’essai réussi chez Corman, Dante hérite d’un budget un poil plus confortable pour The howling, son film de loup-garou. Il ne va donc pas lésiner en mutations/transformations et nous en offrir plusieurs explicitement (et c’est toujours aussi bluffant franchement) dans une seconde partie de film, forestière, essentiellement nocturne, où il fait montre de son aisance dans le genre horrifique. Avant cela il ouvre son film dans un cadre urbain, thriller parano qui évoque autant l’univers de palmien que le brulot journalistique d’un Lumet, entre Blow out et Network, en gros. Super film, meilleur que dans mon maigre souvenir, ravi de l’avoir revu. Et ça me conforte dans l’idée que Dante aura fait quelques merveilles (Gremlins, Piranha, Innerspace, Matinee) mais que son deuxième panier, garni de films plus « mineurs » est tout aussi savoureux. Et puis c’est toujours un plaisir de revoir ces gueules, toujours les mêmes, dans les films de Joe Dante : Kevin McCarthy qui apparaissait dans Piranha, Belinda Balaski, Robert Picardo et Dick Miller qui suivront Dante partout. Avec un bonus de choix ici : Dee Wallace, la maman d’Eliott, juste avant qu’elle ne joue dans E.T. Outre quelques caméos (dont Roger Corman) il est à noter que la plupart des personnages sont nommés d’après des noms de réalisateurs de films de loup-garou. On n’est pas chez Dante pour rien.
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