Cats breakers.
3.0 Outre le fait que le film soit un défilé de chats maltraités, torturés, éventrés et que je ne suis pas certain que ce ne soit pas fait avec des vrais, ce qui relèverait d’une dégueulasserie sans nom (mais on va dire que je laisse le bénéfice du doute) Gummo est surtout un film complètement ingrat et trop fier d’ériger son ingratitude dans chaque plan. Bref il y règne, du début à la fin, une complaisance embarrassante dans le glauque, le putride, le white trash, la volonté de choquer le bourgeois, qui le rend infiniment grossier. Par exemple, s’il faut montrer des gosses qui s’insultent, ils hurleront jusqu’à la nausée. Si l’on doit montrer des adultes faire des bras de fer, se taper ou détruire des chaises, autant montrer cela de façon bien crue, façon caméra reportage, comme si on assistait à un épisode de Jackass. Gummo fait office de catalogue freaks morbide où le seul personnage qu’on retient ère torse nu avec des oreilles de lapin sur la tête avant de faire pipi sur les voitures du haut d’un pont autoroutier et de ramasser les chats morts. En 1997, c’était peut-être puissant, aujourd’hui c’est carrément dépassé, sans parler de ce montage volontiers épileptique, de l’hommage confus à la ville de Xenia frappée par les tornades du Super Outbreak, ni de cette esthétique multiple oscillant entre reportage et film de famille. Alors qu’à contrario, Kids, de Larry Clark (mais écrit par Korine) n’a pas vieilli d’un iota. J’ai pas du tout retrouvé le Korine de Spring breakers, mais alors pas du tout.
Bonjour,
Nous sommes une société de distribution de films pour le cinéma, le 05/12 nous sortons PIG, du réalisateur Mani Haghighi, une comédie noire iranienne déjantée, entre le thriller et l’absurde.
Nous serions ravis de travailler avec vous autour de cette sortie du film .
N »hésitez pas à me contacter.
Cordialement
Sophie