La mort lui va si bien.
6.0 Ou quand Scream rencontre Un jour sans fin, soit deux de mes films préférés de tous les temps. Bonne surprise que ce crossover slasher / comédie romantique. Alors bien entendu c’est pas aussi bien que ces deux films, d’abord car la dimension méta (de Scream) est plutôt rachitique, ensuite parce que la comédie romantique (d’Un jour sans fin) est aussi courte sur pattes, mais il y a malgré tout l’envie de jouer avec le spectateur et avec le personnage, de les mettre sur un pied d’égalité. Et il y a aussi ce qu’on pouvait trouver dans Edge of tomorrow, qui déjà prenait Un jour sans fin comme modèle, à savoir la crainte de faire mourir celui ou celle qu’on aime. Le film va clairement sur ce terrain-là de toute façon quand il cite, le temps d’un plan, Sixteen Candles, de John Hugues. Bref, ça finit par être assez touchant en fait. C’est ce qui fait que c’est peut-être un tantinet mieux que les films de la saga Destination finale (auxquels on pense) qui sont uniquement – parfois génialement – récréatifs, car pour le reste c’est assez peu inventif (une nouvelle façon de mourir à chaque fois, mais sans grande surprise) et le boogeyman n’a aucun charisme. Et sinon il y a une actrice géniale (et magnifique) dedans aka Jessica Rothe aka la fille à la robe vert pomme parmi les colocs de Mia dans La La Land. Le film vaut au moins le détour pour elle.