They’re like the wind.
6.5 Encore l’un de ces films que j’ai beaucoup regardé étant gosse. Mon genre de prédilection, à l’époque – J’ai aussi de beaux souvenirs de Deep impact, Le pic de Dante ou Les survivants, s’il faut rester dans les années 90. Twister fait donc partie de cette vague de films catastrophe en même temps qu’il est aussi une belle comédie de remariage. Helen Hunt et Bill Paxton y sont parfaits. Et les tornades aussi. Si elles bavent un peu, parfois (finalement moins que les effets spéciaux de San Andreas, pourtant sorti en 2015) c’est sans doute car il faut trop en montrer – Ici une vache, là une citerne – mais globalement c’est du beau travail. Dommage qu’au lieu de s’intéresser pleinement à son groupe de personnages (Et il y a des supers acteurs en plus : Philip Seymour Hoffman, notamment, déjà cabotin, pour le meilleur) le film construise une opposition sans intérêt : notre groupe contre un groupe de « méchants » roulant en 4×4 noirs, ayant chouré l’invention (pour ne pas dire le bébé, puisqu’ils l’ont appelé Dorothy) de notre gentil couple de climatologues. C’était pas utile. D’autant qu’on sait vite ce que le film va en faire – Caution spectacle et disparition de personnages, sans trop de cruauté. Pour le reste – musique mise de côté, beaucoup trop illustrative – le film tient aussi bien la revoyure qu’il traverse le temps. Cas étonnant que celui de Jan de Bont, tout de même. D’abord directeur de la photo entre autre chez Verhoeven, pour Basic instinct et chez McTiernan, pour Piège de cristal – Excusez du peu ! – avant qu’il ne devienne réalisateur pour le superbe Speed, puis ce beau Twister (deux gros succès) avant de se faire hara-kiri avec l’insipide Speed 2, immense nanar et plantage commercial, qui le fit disparaître des radars.