Les filles pas vraiment sauvages.
4.0 Quelle paresse ! Ça se regarde sans mal, évidemment, c’est même un honnête programme du dimanche soir, mais ça manque tellement de personnalité, se contentant de surfer sur la vague des films de la trilogie Ocean (efficaces quoique déjà relativement anecdotiques, à mon humble avis) de Steven Soderbergh, en l’imitant correctement, ni plus, ni moins. Plus gênant : Le film semble revendiquer son statut féministe, au détour de son casting, de son effet d’annonce en mode « attention, spin-off féminin » mais aussi de quelques répliques, pourtant il ne cesse d’avouer, sans vraiment le dire donc, que les garçons manquent, sacralisant comme il se doit Danny Ocean aka George Clooney, frère de la nouvelle chef de groupe, mais aussi enterré, sans qu’on sache s’il l’est vraiment – Petit suspense vain, je tiens à le dire. Et finalement on se dit que c’est sans doute parce que cet opus « pas pareil, seulement sur le papier » est réalisé par un homme – Et un mini tâcheron, puisqu’il a fait cette daube d’Hunger games et l’insipide Free state of Jones. Même pour Wonder woman, Hollywood avait eu le mérite de coller une femme aux commandes du bousin, quoi. C’est toujours sympa, malgré tout, de voir autant d’actrices dans un même film et relativement amusant de jouer à repérer la pelleté de caméos. Mais bon, pas de quoi se relever la nuit.
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