Dîner entre cons.
2.5 Deuxième fois cette année, après la daube d’Axelle Lafont, qu’un personnage demande ce que signifie le mot MILF. En 2018. Bref, comme prévu dans ce qui semble être le remake d’un film populaire italien, il y a zero mise en scène là-dedans. Je ne comprends décidément pas ce qui motive Cavayé – qui avait honorablement commencé avec Pour elle ou A bout portant – à œuvrer dans la danyboonerie (Radin !) ou cette comédie franchouillarde dans la lignée du Prénom ou du Code a changé. Le dîner de cons aurait mieux fait d’être le dernier de cette vague de films ultra théâtraux. Qu’importe, ce n’est même pas une question de mise en scène, de huis clos ou de pièce de théâtre, c’est tout simplement qu’on ne croit jamais à la possibilité que cette bande d’amis soit une bande d’amis. Dès lors, plus grand-chose ne fonctionne. Ce n’est pas drôle quand ça voudrait l’être et ce n’est surtout pas émouvant dans ses instants plus « dramatiques ».
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