De la difficulté à transmettre la magie.
4.5 L’esprit Kamelott du précédent, Le domaine des dieux, m’avait gonflé, j’avais trouvé ça hystérique et pas drôle pour un sou. On est ici dans la continuité, mais en mieux, moins foutraque, moins désagréable, toujours aussi peu drôle, mais peut-être plus attachant et dans l’air du temps, ne serait-ce que dans le choix du « jeune druide talentueux » auquel Panoramix finira par transmettre le secret de la potion magique. Même si, évidemment, on a tout deviné en cinq minutes, cet opus gagne peut-être à ne pas être une adaptation d’un chapitre existant de Goscinny ou Uderzo, à davantage se concentrer sur les irréductibles gaulois que sur les grossiers romains. Dommage que le méchant soit si nase, en revanche. Dommage aussi pour le final en clin d’œil grotesque à Goldorak, lorsque les légionnaires romains sont transformés en monstre géant pour combattre le géant Sulfurix. Et dommage que ça manque à ce point de rythme, d’idée, de passion. C’était une séance dominicale avec mon fiston, tout ce qu’il y a de plus agréable, mais pas sûr qu’on en garde un souvenir impérissable.
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