D’inégaux précipités animés.
5.0 Une création Tim Miller / David Fincher exploitée sur dix-huit épisodes minuscules (Entre six et dix-sept minutes) et indépendants, puisqu’ils n’ont strictement aucun rapport entre eux, sinon qu’ils sont tous articulés autour d’une technique d’animation propre. L’ensemble est forcément inégal, l’arc narratif souvent dévoré par l’ambition technique, un peu comme dans la dernière saison de l’autre série anthologique Black Mirror, mais le tout est suffisamment accrocheur pour qu’on l’engloutisse très rapidement. Malgré tout il faut s’armer de patience pour retrouver un chapitre digne de Sonnie’s edge, celui qui ouvre le show, véritable déflagration visuelle, monstre d’intensité érotique, de brutalité sèche, aux rebondissements magnifiques. Le tout baigné dans une mixture Créature du lac noir / Ready player one du plus bel effet. J’ai adoré. Il faut attendre The dump ou Handing help pour être un peu titillé dans son confort et/ou retrouver un niveau excellent. La plupart du temps ça reste aussi beau que vide et vain ou bien ça mérite plus long, le temps d’apprivoiser l’univers dépeint.
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