Tous en scène.
6.5 C’est une commande de l’Opéra de Paris, ça ne dure que cinq minutes mais ce mec, Clément Cogitore – nommé deux fois cette année aux César catégorie courts – raconte dix fois plus de trucs que Noé dans Climax, uniquement en observant une troupe de danseurs de Krump improviser façon battle sur Rameau. Les Indes galantes ici ose le paradoxe fulgurant : Les images semblent être volées par un caméraman spectateur parmi la foule en cercle, pourtant elles sont absolument démentes, ne tremblent pas mais se cognent, ne se font pas témoins de la transe mais s’en accommodent, dans une contagion sublime. Je pense sincèrement que Cogitore fait partie des futurs grands. J’avais des réserves sur Braguino mais le film me hante littéralement, à tel point que je l’ai acheté il y a quelques semaines. Je veux le revoir, Braguino. Et Les indes galantes c’est pareil. Vivre dedans. Voir, entendre, vivre cette danse à jamais.
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