La petite fille et les mâles-maîtres.
6.0 J’ai toujours trouvé Ocelot un peu juste. Enfin je n’avais vu que Kirikou. Là il me semble qu’il va plus loin, ne serait-ce que dans sa peinture du début de siècle, son premier plan (Dilili, petite fille franco-kanake dans un zoo humain parisien) et toute la dernière partie (sur la soumission des femmes) vachement osée. Pour le reste c’est un voyage visuellement très beau – Et une technique d’animation visant à incruster l’animation dans des photos de lieux – dans le Paris de la Belle époque avec de nombreuses rencontres avec les personnalités qui la rythmaient : On croise entre autre Marie Curie, Marcel Proust, Louis Pasteur, Toulouse-Lautrec, Camille Claudel, Claude Monet, Erik Satie, Auguste Renoir etc. Elles n’apportent rien au récit, concrètement parlant, en revanche elles permettent un beau voyage pédagogique, elles font un beau décor de cinéma. Avec en filigrane la dimension politique sur l’émancipation des femmes, on peut dire que c’est le parfait produit pour les sorties scolaires.