Le MCU s’en va-t’en guerre.
3.0 Si l’indulgence soudaine que je voue à cette saga répond très probablement au lâche mépris que j’avais pour elle depuis dix ans, il faut savoir aussi reconnaître quand c’est mauvais (Thor, le monde des ténèbres) ou raté (Docteur Strange) même si on se prend d’attachement pour l’univers en général. Et parfois c’est aussi mauvais que raté, c’est le cas d’Iron man 2. Je sauve néanmoins quelques trucs. Rourke, avec son accent russe, son perroquet et son cure-dent – mais aussi la scène sur le circuit de Monaco. Pepper Potts, la confirmation. Et bien entendu Scarlett Johansson. Même si les personnages de l’un comme l’autre sont ici totalement bâclé, à l’image du reste : Il suffit que chacun fasse son petit numéro de cabotin – Grand vainqueur à ce petit jeu : Sam Rockwell, ça vous étonne ? – et qu’on nous balance la traditionnelle séquence de destruction massive finale ici réduite à un fourre-tout explosif indigeste. Et le tour est joué.
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