L’horloger, l’avocat, l’étudiant et la belle.
4.5 Bien qu’il fût considéré par Truffaut comme étant le meilleur film de Claude Autant-Lara, En cas de malheur est un cinéma d’un autre temps qui devait déjà semblé d’un autre temps à l’époque de sa sortie en période de Nouvelle Vague tant ça ne fait que sonner comme un théâtre de boulevard. Autant-Lara adapte donc Simenon avec son classicisme terrifiant, sa lourdeur didactique, ses répliques caricaturales, et sa platitude formelle habituelle, en espérant que Bardot & Gabin feront le boulot. Mais curieusement (ou justement) on finit par faire le deuil d’un film aussi brulant que du Simenon (la base narrative peut largement faire un chef d’œuvre, franchement) et aussi puissant que du Clouzot – Bardot fera La Vérité, deux ans plus tard et comment dire, c’est autre chose – pour apprécier le joli cabotinage du duo. Ce n’est évidemment pas suffisant mais faute de grives…
0 commentaire à “En cas de malheur – Claude Autant-Lara – 1958”