Le pic de fiente.
2.0 Généreux qu’il est en nanar d’exception, Pompéi assure absolument sur tous les plans. Une interprétation sans faille où tous (et du très connu : John Snow, Jack Bauer, Lane Pryce, Trinity) sont ridicules sans exception. Du numérique ad nauseam au point de rêver de voir le making off probablement très gênant livrant le tournage dans son studio vert. Des lignes de dialogues plus affligeantes que jamais. Des incohérences à se pisser dessus. Et un mélange de références (Conan le barbare, Gladiator, Titanic, Le pic de Dante, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux) pompées, mâchées et recrachées le plus vulgairement possible. Parfois, devant ce type de films, on regrette que les auteurs (de blockbusters) soient aussi transparents que ceux se trouvant à la barre d’un épisode de série, ici au contraire on se demande comment c’est possible qu’on ait laissé faire un truc aussi dégueu, calamiteux aujourd’hui. Les mecs ne regardaient pas Game of thrones, c’est pas possible. Sans être Cameron ou Miller, il me semble qu’on peut faire un truc un peu plus digeste et inventif que cette bouillie, le cas Amenabar, pour Agora, par exemple. Bref c’est d’une laideur et d’une bêtise sans nom, le pire étant atteint dans le dernier quart, durant la catastrophe, l’éruption du Vésuve, tant attendue car on sait qu’on va se marrer. Vraiment, il faut le voir pour le croire.
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