L’adieu et l’ennui.
4.0 Où je me suis rendu compte à quel point The good place évolue en circuit fermé dans son petit monde à la fois très libre et très défini – par le no limit, le grand n’importe quoi, l’hystérie et le name-dropping à gogo. Donc si j’avais pris beaucoup de plaisir à enchainer les trois premières saisons, s’y replonger fit l’effet inverse : L’euphorie attendue s’est transformée en circonspection complète. Les quatre/cinq premiers épisodes furent un tel calvaire – L’impression d’arriver dans une soirée où tout le monde est bourré, sauf moi – que j’allais m’en tenir-là. Un mois a passé et j’ai finalement cédé à la curiosité : J’ai repris dès le début – trouvé ça toujours aussi nul, c’est dire si le début de cette saison est catastrophique – avant d’y trouver à nouveau un peu mon compte, par intermittence. J’étais un peu bourré, à mon tour, on va dire. Je suis allé péniblement au bout quand même – avec un épisode final de 54 minutes à la fois interminable et touchant (surtout les adieux de Chidi, bercé par Arvo Part) mais quoiqu’il en soit ça restera une grande déception.
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