Les statues meurent aussi.
6.0 Le directeur d’une baraque foraine cherche une personne pour rédiger la publicité de son spectacle. Il reçoit un jeune homme auquel il propose d’écrire un texte sur trois des personnages de son cabinet : Haroun al Rachid dont le bras, posé sur la table, vient de se briser, Ivan le Terrible et Jack Talons-à-Ressort.
Assez impressionné et hypnotisé par la première partie Mille et une nuits, avec cette histoire de calife de Bagdad à l’anneau magique. Plastiquement c’est dément, en intérieurs comme en extérieurs les décors sont fabuleux, une sorte de manifeste de l’expressionnisme allemand dans ce qu’il a de plus excentrique. Et le film joue régulièrement sur des superpositions étranges à la Epstein. Bref j’ai adoré.
Dommage que la seconde partie (je ne compte pas la troisième, transformée en bref cauchemar, comme si elle avait dû être sectionné) consacrée à Ivan le terrible, m’a paru bien fade à côté, trop reposée sur la performance hallucinée (et un peu ridicule) de son acteur vedette.
0 commentaire à “Le cabinet des figures de cire (Das wachsfigurenkabinett) – Paul Leni & Leo Birinsky – 1924”