Ugly in brown.
2.5 Après avoir vu et aimé Dumbo, le dernier Burton en date, je me suis senti poussé des ailes. Désolé. Je me suis surtout demandé si ce n’était pas le moment idéal pour revoir ce machin que j’avais trouvé complètement nul il y a quinze ans. Et purée ce que c’est mauvais. Pire que dans mes souvenirs. Alors au début ça peut aller : Le décor penché de cette petite maison est plutôt réussi. Les vieux qui y logent forment une jolie bande de révoltés octogénaires. Mais dès qu’on entre dans la fabrique, tout est catastrophique. Plastiquement c’est laid. Johnny Depp est insupportable. Chacun des flashbacks qui concernent Willy Wonka, son personnage, sont indigestes. Quant aux chansons moralisatrices des oompa-loompas, programmées à chaque disparition d’un enfant, c’est probablement le truc le plus consternant que Burton ait jamais crée. Alors on s’en remet au jeu des devinettes : Lequel restera en finale contre Charlie ? C’est dire le niveau de l’entreprise. Et pour parfaire le mauvais goût, voilà que le film cite avec une lourdeur infâme, 2001 l’odyssée de l’espace. Bref, c’est très mauvais. Et puis cet humour de bébé omniprésent, ce cynisme de pacotille. On est loin de la subversion des premiers Burton.