Intrigues sous Louis XIII.
3.0 Mon deuxième essai avec le cinéma d’Hunnebelle. Enfin cinéma, c’est vite dit, tant il est difficile de voir du cinéma là-dedans. Tout est filmé avec une platitude désarmante, éclairé et monté n’importe comment. Et dès que le film passe aux « combats » ça devient pire encore, souvent ridicule, d’autant qu’il faut se coltiner des raccords au montage, des accélérations consternantes et des inserts incohérentes, bref des trucs de secours pour tenter de dynamiser la chose. Malgré tout et à l’instar de ce que j’avais ressenti devant Le miracle des loups, l’ensemble n’est pas si désagréable, l’intrigue est consistante et l’humilité du traitement séduit et j’en vois tellement peu que je ne peux pas vraiment cracher sur un film de cape et d’épée dans la tradition du genre. Et puis Bourvil en baladin qui va même jusqu’à pousser la chansonnette, c’est plutôt rigolo. Il apporte la légèreté qu’il faut à un film un peu trop littéral de récit chevaleresque. Reste que la meilleure scène se joue sans lui mais avec Jean Marais : L’ascension longue et silencieuse, de la muraille du château de Clairefont avec une paire de dagues.
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