Et pour quelques légendes de plus.
6.0 Si le thème principal de la bande-son signée Ennio Morricone est archi-connu et toujours très efficace, il me semble que le compositeur italien recycle beaucoup avec ce film – Un peu à l’image de ce que fait Valerii de Léone, en un sens – ne serait-ce que dans le choix de ces deux morceaux calqués sur La chevauchée des Walkyries & My way. Si les scènes d’action sont plutôt chouettes, l’aspect cartoon surprend puis lasse, tant son utilisation est systématique dès l’instant qu’un climax se pointe. Il y a cette scène des miroirs notamment, dans l’attraction hantée, qui marque un affrontement entre Personne et quelques autres, qui évoque aussi bien La dame de Shanghai, de Welles que Canon, de Norman McLaren, mais c’est assez raté, malheureusement.
Qu’importe, je ne l’avais jamais vu. J’ai suivi aveuglément le livre des Boukhrief (Les cent films à montrer aux plus petits) pour le découvrir avec mon fiston et ce fut en effet un excellent moment. Ceci étant et je sais que Léone n’est pas très loin là-dedans, c’est dingue ce que ça fait sous-Léone. Mais c’est sans doute ce qui m’a le plus parlé, du coup : Cette histoire d’homme sans nom, qui dit s’appeler Personne, fan d’une légende de l’ouest qu’est celui incarné par Fonda, c’est assez clairement la position de Valerii (qui fut son assistant sur la trilogie des dollars) face à Léone. Bref c’est un joli film théorique doublé d’un très chouette divertissement familial bien accompagné par les sourires de Terrence Hill et d’un duel final surprenant. Plutôt conquis, donc.