Blockbuster d’antan.
5.5 Trente-cinq ans avant Disney, Michael Curtiz, épaulé de William Keighley, qu’il remplaça, s’inspire de la légende de Robin des bois, pour tourner en Technicolor trichrome, les récits mouvementés de la forêt de Sherwood, avec Richard Cœur-de-lion, Prince Jean, Charles de Gisbourne, Petit Jean, Le shérif de Nottingham, Lady Marian & Robin de Locksley, se fendant alors d’un divertissement d’orfèvre, couleurs flamboyantes à l’appui, mené tambour battant, entre affrontements d’archers et batailles épiques, duels à l’épée et combats de bâtons. En effet, force est de constater que le film en jette. C’est pas du Hunnebelle, quoi. Olivia de Havilland est sublimissime. Errol Flynn est parfait. Même quand il se marre à outrance : Grosses pensées pour OSS 117, sacré Hubert. Et les morceaux de bravoure dont il est le principal vecteur, sont réalisés avec une prouesse de montage assez irréprochable, notamment dans sa gestion folle des (cascadeurs) figurants. Bon, c’était sympa de découvrir ça avec le rejeton mais je dois juste avoir un problème avec les films de cape et d’épée car ça ne m’a fait ni chaud ni froid.