Le cercle noir.
5.0 Cinq truands – Clavet, Valoti, Moreau, Paoli et Jabeke – sont associés dans un coup de plus qui devrait les mettre à l’abri. Si les hommes semblent amis de longue date, Jabeke y voit toutefois l’opportunité de garder pour lui l’intégralité du profit quitte à trahir ses camarades et à tuer l’un d’entre eux. Son coup réussi va attiser la haine entre ses camarades, et déclencher un jeu de massacre sans fin. Inspiré du roman Les mystifiés, d’Alain Reynaud-Fourton, le troisième film de Jacques Deray est une belle promesse, mais fait surtout office de Sous-Melville : Un film noir moyen, solide, fluide, mais sans génie. On se rapproche, titre musical aidant et casting haut de gamme à l’appui, du Mélodie en sous-sol, de Verneuil. Suffisant suivant l’humeur, mais Deray fera nettement mieux. Néanmoins, Jean Rochefort est impeccable, en tueur inquiétant et traitre implacable, d’autant qu’il est moteur de tout le récit.
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