Potion tragique.
4.0 Zemeckis adapte un Roald Dahl que je n’ai pas lu, mon fils non plus d’ailleurs – Il commence à être familier du bonhomme : Matilda, La potion magique de George Bouillon, Les deux gredins, Le bon gros géant. Tiens, faudrait que je tente le Spielberg, aussi. Pas lu le roman, pas vu non plus la première adaptation qu’en fait Roeg il y a trente ans. Bref j’y allais un peu à reculons – C’est une veine Zemeckis qui ne m’intéresse pas tellement sur le papier, celle de La mort vous va si bien, disons – d’autant que le film semblait surproduit, par Cuaron & DelToro notamment. Alors ce n’est pas la catastrophe non plus, il y a un certain savoir-faire, un imaginaire, une bonne dose de cruauté, mais visuellement c’est très embarrassant, aussi bien tout ce qui touche aux sorcières que lorsque le film exploite son versant Stuart Little / Ratatouille. Trop de numérique, trop d’effets spéciaux, trop de caméra embarquée, un Alan Silvestri passe-partout, une interprétation en roue libre. Ça se regarde hein, mais après Bienvenue à Marwen ça fait un peu de la peine.
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